De par sa géographie particulière, c’est un site remarquable. Il serait souhaitable de développer un tourisme intégré et responsable, sortant du rôle de consommateur d’image et devenant acteur de son voyage. Il est possible de substituer une rencontre hospitalière à une visite brève et anonyme. Pourquoi ne pas envisager aussi une rencontre interculturelle mutuelle ? Comment passer du statut de touriste à celui de voyageur en apprentissage ?

​

En raison de l’acculturation des ethnies (contact et mélange entre cultures), il est important de sauvegarder et de diffuser leurs cultures. En effet la culture occidentale, la religion chrétienne et l’économie de marché s’immiscent et modifient les modes de vie. L’acculturation est quasiment inévitable, cela fait partie de l’évolution. Toutefois, l’assimilation (une culture absorbe totalement une autre culture) doit être évitée, afin de ne pas perdre pour toujours certaines cultures ancestrales. Il me semble important de contribuer à maintenir au sein de ces populations une fierté et une estime de leur propre culture. Les voyageurs peuvent être également des passeurs, des diffuseurs de ces cultures.

​

L'état des lieux montre une réduction des ressources naturelles et de leurs connaissances. En effet, la déforestation, les feux de forêt, l’usage répété et non géré de ressources naturelles entrainent une perte de biodiversité. Par ailleurs, l’utilisation des médicaments (allopathiques) augmente et parallèlement la connaissance des plantes médicinales s’amenuise. Sortant peu à peu de l’économie de subsistance, certaines plantes sont délaissées et oubliées. L'intérêt des visiteurs pour les plantes et leurs usages favorise la préservation, la mémoire et la transmission de ces connaissances ancestrales.

​

​